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Le brûlage : une pratique polluante interdite

Au-delà des possibles troubles de voisinage (nuisances d’odeurs ou de fumées) ou des risques d’incendie, le brûlage des déchets verts contribue à la dégradation de la qualité de l’air.

Lors de la combustion, de nombreux polluants sont émis, dont des particules fines et autres composés cancérigènes, pouvant avoir des conséquences sur la santé des populations.

Par exemple, brûler 50 kg de végétaux à l’air libre émet autant de particules fines que rouler pendant 14 000 km avec une voiture à essence neuve.

La loi n°2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et l’économie circulaire (AGEC), dans son article 88, vient modifier le Code de l’Environnement et précise :
- "Afin de favoriser leur compostage, les biodéchets au sens du présent code, notamment ceux issus de jardin ou de parc, ne peuvent être éliminés par brûlage à l’air libre ni au moyen d’équipements ou matériels extérieurs.
- Aux seules fins d’éradication d’épiphytie, et à titre exceptionnel, des dérogations individuelles peuvent être délivrées par le responsable de l’Etat dans le département dans les conditions prévues par décret."

Il est donc désormais interdit de brûler à l’air libre des déchets verts

D’autres solutions existent ! La valorisation des déchets verts par le :
- Compostage
- Broyage
- Paillage
- Dépôt en déchetterie

L’arrêté préfectoral du 11 mars 2019 qui prévoyait un certain nombre de dérogation ne s’applique plus.